dimanche 24 octobre 2010

Arthur Rubinstein interprète Chopin







Les interprétations de Chopin d'Arthur Rubinstein, pleines d'humour et de chaleur, sont légendaires. Nous le retrouvons ici lors d'un enregistrement du Concerto pour piano n° 2 en fa mineur, réalisé en 1975 avec le London Symphony Orchestra, sous la baguette d'André Previn, suivi du Scherzo en si bémol mineur pour piano seul, également de Chopin

 
 
 
 
 
 





... bref : c'était très bien ...
je met le lien si lien il y a dés que possible





samedi 23 octobre 2010

''Combat de nègre et de chiens'' de Koltès





 l y a bien une vie que je finirai par vivre pour de bon, non ?"

mise en scène : michael thalheimer














Un lieu du monde

Combat de nègre et de chiens ne parle pas, en tous les cas, de l’Afrique et des Noirs - je ne suis pas un auteur africain -, elle ne raconte ni le colonialisme ni la question raciale. Elle n’émet certainement aucun avis.
Elle parle simplement d’un lieu du monde. On rencontre parfois des lieux qui sont, je ne dis pas des reproductions du monde entier, mais des sortes de métaphores de la vie ou d’un aspect de la vie, ou de quelque chose qui me paraît grave et évident, comme chez Conrad par exemple, les rivières qui remontent dans la jungle… J’avais été pendant un mois en Afrique sur un chantier de travaux publics, voir des amis. Imaginez, en pleine brousse, une petite cité de cinq, six maisons, entourée de barbelés, avec des miradors ; et, à l’extérieur, avec des gardiens noirs, armés, tout autour. C’était peu de temps après la guerre du Biafra, et des bandes de pillards sillonnaient la région. Les gardes, la nuit, pour ne pas s’endormir, s’appelaient avec des bruits très bizarres qu’ils faisaient avec la gorge… et ça tournait tout le temps. C’est ça qui m’avait décidé à écrire cette pièce, le cri des gardes...
Ma pièce parle peut-être, un peu, de la France et des Blancs – une chose vue de loin, déplacée, devient parfois plus symbolique, parfois plus déchiffrable. Elle parle surtout de trois êtres humains, isolés dans un certain lieu du monde qui leur est étranger, entourés de gardiens énigmatiques ; j’ai cru – et je crois encore – que raconter le cri de ces gardes entendu au fond de l’Afrique, le territoire d’inquiétude et de solitude qu’il délimite, c’était un sujet qui avait son importance.

Bernard-Marie Koltès









elle est en ligne... mais pas éternellement !



Artistes : Jean-Baptiste Anoumon, Cécile Coustillac, Claude Duparfait, Charlie Nelson
Réalisateur : Alexis de Favitsk
 Mise en scène : Michael Thalheimer
 Décors : 
Olaf Altmann (scénographie) 
Ecriture / Compositeurs : 
Bernard-Marie Koltès (texte), Bert Werde (musique) 





vendredi 15 octobre 2010

Rencontre avec Franck tallon ... à vous faire aimer le graphisme !

sujet de la table ronde ; la signalétique urbaine


et voici nos futurs ter Aquitaine (pour l'instant seulement 2 prototypes sont finis)
les concurrents n'ont eu qu'1 mois de préparation.
et c'est Franck Tallon qui a tout dessiné
il nous a présenté son travail ce matin

http://aquitaine.fr/IMG/pdf/TerAquitaine_franck_tallon.pdf


et j'ai aussi rencontrer un sacré bonhomme :
http://paysagespossibles.com/script/reference.php?part=5

qui se bat pour que la ville redevienne vivable...


lundi 11 octobre 2010

histoire de voir



" J'avais peur de peindre parce que peindre c'était prendre le risque de souffrir mais alors... 


J'avais peur de vivre 
parce que vivre


 c'est également prendre le risque de souffrir...



 Maintenant, je commence à sentir
 ce que c'est que de vivre ! "




quand même !

c'est pas tous les jours qu'on a des profs comme ça !

voici l'artiste !



joyce jonathan ; sur mes gardes



Et oui ... bel album !
très frais, et reposant !



dimanche 10 octobre 2010

Pour se situer dans l'espace ...



Tous les déplacements de Perec à travers les espaces trouvent leur aboutissement dans l'emplacement de la page. Comme s'il n'y avait pas d'autre lieu pour lui où fonder une mémoire que ce lieu où se fonde l'écriture, où la trace s'enracine dans l'espace de la page. Point d'intersection de l'espace et du temps, à la fois aboutissement (avant la trace, il y a l'intracé qui la fonde) et origine (tout part de la trace : bâton, chiffre ou lettre). Dans ce lieu originellement blanc et vide, les traces des objets, des lieux, de ce qui existe visiblement, se convertissent en marques, elles aussi visibles, en une écriture.

Claude Burgelin


la forêt de Mogari de naomi Kawase






Un film bouleversant à voir absolument (même en dvd) !
Ecoutez le bruits du vent; des corps se frottants contre les bambous;
 écoutez aussi le chant des oiseaux; le bruit des ailes d'un papillon prenant son envol...
Plus d'horizon ici, plus de ligne de fuite ; uniquement les 5 sens en éveils.
Regardez, ou plutôt ressentez !

Shigeki vit dans une petite maison de retraite sous le regard bienveillant d'une aide-soignante, Machiko. Sans le savoir, tous deux partagent un lourd secret : la perte d'un être cher. A la suite d'un accident de voiture, Shigeki et Machiko se retrouvent seuls et désemparés. Lorsque le vieil homme s'enfonce dans la forêt voisine, Machiko n'a d'autre choix que de le suivre. C'est là, au coeur de cette nature protectrice, qu'ils vont à nouveau se sentir vivants...

Acteurs principaux : Yoichiro Saito, Makiko Watanabe, Machiko Ono, Shigeki Uda, Kanako Masuda

chapelier fou






...que je ne connaissais pas encore !!


The Vegetable Orchestra



Une très belle découverte que je n'ai pas pu écouter mardi ^^
merci idélis !